MENU
• Animations • Base de schémas • Carte des zones humides • Cartes régionales • Analyse du paysage • Références agronomiques • Fiches relevés de terrain • Liens |
Vous êtes ici :
|
Dernière modification, le mercredi 27 novembre 2019
|
|
Fonctionnement hydrologique d’un versant breton
|
|
Préambule : les animations de cette page ont été réalisées avec le standard Flash. Celui-ci ne sera plus maintenu par les navigateurs dès 2020. Pour conserver l'interactivité de ces animations, nous vous proposons de les télécharger directement sur votre poste et d'en profiter grâce au lecteur Flash que vous trouverez sur ce site. Merci de votre compréhension.
Les 4 étapes décrites
ci-dessous illustrent à l’échelle de l’année les périodes clés du
fonctionnement hydrologique d’un versant breton situé dans un bassin
versant d’ordre 1 à 3 (Les nappes alluviales des bassins versants d’ordre
supérieur à 3 ont des fonctionnements différents).
A gauche, le schéma montre l’évolution de la position de la nappe et le texte reprend les principaux évènements hydrologiques de la période. Sur ces graphes, la nappe est représentée dans le paysage en bleu marine/foncé, l'eau dans le sol non saturé en bleu ciel/clair. A droite, les graphiques illustrent - les profondeurs de la surface de la nappe en différents points du versant mesurés à l’aide de 3 piézomètres : PG2 est situé dans le bas de versant, PG5 à mi-versant, PG6, au sommet de versant.
- la pluviométrie pendant chaque période,
- le débit observé dans le cours d’eau, Les graphiques ont été réalisés à partir de données réelles obtenues en 2002-2003 par l’INRA (UMR SAS, Rennes). Les illustrations ont été réalisées par Thomas Schmutz (SARL Aubépine) et Wilfrid Messiez (Sage de la Baie de Saint-Brieuc) suite à un travail d’expertise réalisé avec le groupe de travail sur le terrain. Les commentaires ont été écrits par Jérôme Molénat (INRA, UMR SAS) et Florence Massa (Agro-transfert). La scénarisation des animations a été réalisée par Olivier Troccaz (CAREN). |
|
LES ETAPES | |
Télécharger les animations (clic droit puis enregistrer sous) : étape 1 - étape 2 - étape 3 - étape 4 | |
Quelques cas particuliers |
|
Le rôle de l'intensité des pluies sur la nappe Préalable : les surfaces rencontrées La trajectoire des gouttes qui tombent sur le sol dépend du type de surface rencontrée, de sa saturation en eau, de sa capacité d’infiltration. La pluie qui tombe sur des zones saturées en eau ruisselle. Un sol saturé en eau est un sol où toute la porosité (espaces vides) est remplie de liquide. C'est le cas des sols des bas de versant lorsque la nappe affleure (zones humides). Dans ce cas, si on creuse un trou dans le sol, ce trou se remplit d'eau et indique la profondeur de la nappe. Une saturation du sol peut également se produire localement ailleurs dans le paysage, lorsqu’un horizon pédologique imperméable est proche et qu’il a beaucoup plu. C’est le cas par exemple de la semelle de labour. Dans ces cas, l’eau infiltrée rencontre un obstacle qui modifie son parcours vertical. L’écoulement suit alors la topographie et devient latéral dès les premières dizaines de centimètres du sol. Lorsque la pluie s'arrête, le ruissellement sur les zones saturées stoppe rapidement (quelques dizaines de minutes).
Un drain enterré permet d'évacuer de façon accélérée l’eau des sols
saturés dans les
parcelles. L’eau est généralement récoltée dans un fossé ouvert et conduite
vers l’aval. |
|
Télécharger l'animation (clic droit puis enregistrer sous) | |
La pluie qui tombe sur des zones non saturées s’infiltre en
partie ou en intégralité vers la profondeur, selon la capacité
d’infiltration du sol (CI). Lorsque l'intensité de la pluie est inférieure
à la CI du sol, toute la pluie s'infiltre. Lorsque l'intensité de la pluie
qui s'infiltre est supérieure à la CI, la fraction de la pluie qui
s'infiltre est égale à la CI et le complément de pluie ruisselle. La capacité d’infiltration de la surface des sols dépend beaucoup de la couverture du sol et de la durée depuis laquelle cette couverture est en place. La CI peut être de 100 mm/h dans un sol forestier, de 30 à 60 mm/h dans un sol nu fraîchement labouré et chute autour de 1 mm/h dans un sol battant. Lorsque la pluie s’arrête, l’infiltration continue vers la profondeur. La nappe monte et se recharge pendant quelques dizaines d’heures. La bordure de champ plantée (haie) permet l’interception d’une partie de l’eau infiltrée dans le sols (jusqu’à quelques mètres de profondeur en fonction de la saison, l’âge des arbres et la profondeur des racines). Les bordures de champ plus simples (herbeuses) jouent également un rôle qui reste à quantifier, fonction de leur largeur et de l’ancienneté de l’enracinement. |
|
Télécharger l'animation (clic droit puis enregistrer sous) | |
Dernière mise à jour du site, le 01 février 2019 |
||
0 visiteurs uniques à ce jour |
|
|